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Page:Marguerite de Navarre - Nouvelles Lettres, éd. Génin, 1842.djvu/143

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DE LA REINE DE NAVARRE.

cela et toute aultre chose vous obéira jusques à la mort

Vostre très humble et très obéissante subjecte et seul

MARGUERITE. (Ms. n° 91.)

LETTRE LXXV. AU ROI.

(Au commencement d’août 1534.) par lectre. Et

Monseigneur, ce porteur vous rendra conte, s’il vous plest, de la santé où il laisse ce qui est icy vostre, qui est selon que nous avons seureté que la vostre se porte ; si bien que je n’ay cause que de louer Dieu et attendre vostre retour avecques tel desir que vous, Monseigneur, pouvez sentir ; ce qui ne se peult dire pour plustoust recouvrer ce bien tant et tant desiré, après que M. de Chasteaubriant’et les parens

de M. de Rohan auront advisé au mariage qu’il vous plest trouver bon’, je m’en yray le fere le plus avant au chemin que vous tiendrez que je pourray. Car il n’y a rien en ce monde qui me peust retarder une heure le bien qui n’a point de pareil ; car le temps que j’ay esté sans vous voir m’a esté si long, qu’il ne me semble point que jamais je puisse trouver la veue Jean de Laval, seigueur de Chateaubriant, mari de Françoise de Foix.

D’Isabeau d’Albret avec René de Rohan, dont le contrat fut signé le 16 août.