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DE LA REINE DE NAVARRE.

et obéissance de père, frère et mari est tousjours demeurée entiere ; n’aymant ce qui me peut toucher, soit mari ou enfans, sinon d’aultant que Dieu me fait la grace qu’ils sont de mon esperist et vouloir pour mourir en vostre service. Ce que je suis seure et sens en moy si bien que vous l’entendez mieulx que ne se peut dire, que le contentement fait vivre contente plus que jamais, desirant vostre bonne grace à laquelle très humblement se recommande, car plus en tient seur le don et plus en cherche la perpétuelle jouyssance où repose son repos

Vostre très humble et très obéissante servante MARGUERITE.

et seur [ Autogr. —— Fonds Béthune, vol. 8546, fol. 58.] www

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LETTRE CXLV. AU ROI.

Du Béarn. (Non datée.) Monseigneur, il vous a pleu me faire tant de bien et d’honneur, etc. (T. I, lettre 166, p. 403.)