Page:Marguerites françaises.djvu/123

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Nous n’avons rien qui nous tesmoigne tant l’immortalité de nos ames, et qui face resplendir plus cherement l’espoir de la vie eternelle, que le courage que nous donne la constance.

C’est mettre des biens faits au Ciel à rente, de visiter et consoler les affligez, et de leur aider de nostre pouvoir.

Les accidens qui abaissent la condition des hommes, sont des maux necessaires à la revolution des choses humaines, et que nul ne se peut dire privilegié en ce changement fatal.