Page:Marguerites françaises.djvu/141

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Il ne faut point esperer de creance où l’on n’a jamais esprouvé que du mensonge.

Vous ne pouvez errer en ceste creance, mais vous pouvez bien faillir au doute de mon dire.

Vostre bonne volonté me donne une vie plus heureuse, que je n’eusse presque osé demander, et croire de ma fortune.

Je vous croy capable de tout ce que je vous pourrois dire sur ce subjet, et assez disposé à tout ce que mes prieres vous pourroyent convier.

Si je croy que vous m’ayez