Page:Marguerites françaises.djvu/27

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consommée dans ses propres flammes, vefve de sa puissance, souspire ses peines, qui prennent leur origine de vostre absence.

Je ne me croy jamais si proche de mon infortune, que quand je considere vostre esloignement.

Le souvenir de tous les honneurs du monde, ne me sçauroit servir que d’affliction, estant separé de vostre douce conversation.

Vostre esloignement me laisse en proye à ma souffrance.

Ainsi que vostre bel aspect