Page:Marguerites françaises.djvu/28

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

estoit seul le jour de la clarté de mon ame, la rigueur de ceste absence enferme dans un cachot de tenebres toutes les felicitez de mes gloires, et la gloire de ma servitude.

Ayez pitié de toutes les sanglantes douleurs, que l’apprehension de vostre absence me fait desja si vivement ressentir.

Si le regret de l’absence de ce qu’on aime pouvoit aussi bien tuer, que tourmenter, il y a long temps que la mort eust de moy le tribut que luy sont les creatures.

L’amour gesne mon ame,