Page:Marguerites françaises.djvu/284

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L’imposture et la piperie sont aussi vieilles que le monde.

La calomnie est si subtile, qu’elle se fourre parmy les plus innocentes actions.

Il y a des affronts de personnes qui ne se doivent pas seulement porter patiemment : mais avec une façon bien contente, pource qu’ils les vous feront derechef, s’ils vous en pensent avoir fait.

L’assiduité des injures est l’escolle de la patience.

C’est bien souvent injure d’ouïr ce que l’on fait voir.

La curiosité nuist, car il y a