Page:Marguerites françaises.djvu/475

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roient à nostre felicité, lors que nos mutuelles affections transformerent nos volontez en une, et firent de deux ames une ame.

Je croy, que je seray tousjours si iniquement traitee par la malice de mon destin, que mes actions les plus sinceres vous seront les plus suspectes.

Que sera-ce de toy, si les tesmoins, qui sont prisonniers en ta conscience, sont eslargis, pour ton remors, et appellez en tesmoignage, pour descouvrir ta meschanceté.