Page:Margueritte - À la mer, 1906.djvu/44

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IV

Il se retira, on lui frappait sur l’épaule.

Un garçonnet en complet gris lui souriait ; il reconnut, à son grand étonnement, un de ses camarades du lycée Louis-le-Grand, Pierre Emonot. Une sympathie l’avait toujours attiré vers cette petite figure sérieuse et réfléchie, ce garçon frêle, aux gestes rares, à la distinction réservée ; mais, comme ils n’avaient pas les mêmes amis et qu’Emonot n’était qu’en troisième, leurs relations étaient restées banales, sans s’accrocher plus,