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Page:Mariéton - Hellas, 1889.djvu/15

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ÉVEIL EN MER


La mer est comme un lac, le ciel clair : je m’éveille,
Et debout sur le pont, au vent frais du matin,
J’entrevois des rochers dans la brume vermeille,
Gigantesques parois d’un rempart incertain.
 
Et, sous ces monts d’opale où la lumière glisse,
Lente, l’aurore à peine atteignant les sommets,
Sur le bleu minéral de ces flots de délice,
Je voudrais demeurer, en fuyant à jamais.