Page:Mariéton - Hellas, 1889.djvu/17

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Cependant l’horizon s’illumine de joie ;
Dans le vert du printemps l’azur s’en va mourir ;
Sur la nappe sereine un doux frisson de soie,
Parmi les oliviers, au loin, semble courir.

Et le regard perdu, nous voguions vers les îles,
Tandis que sur la mer, saphir oriental,
Des goëlands légers, blancs, souples, immobiles,
Passaient et repassaient dans le ciel matinal.