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Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/46

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Joséphin Soulary

ses aïeux les Peruzzi de Florence. C’est ce que lui exprimait naguère un rimeur de ma connaissance après s’être plaint, par passe-temps de l’abus de ces quatorzains :

 
Je l’aime cependant la douce cassolette
Où palpitent tes vers, et je la trouve encor
Pleine de ce parfum que les abeilles d’or
Butinaient en cadence aux bosquets de l’Hymette.

La grâce ! un pur encens qui s’est évaporé,
Qu’une fleur d’Italie, un jour a soupiré,
Jaillit parfois encor… dans nos sentiers de France,
 
Car ces frères jumeaux, Berluc et Soulary
Ont gardé dans le cœur — et Pétrarque a souri ! —
Comme un ressouvenir de Gêne et de Florence.


La virtuosité n’interdit pas non plus les jeux de l’esprit, quels qu’ils soient. Voyez les Chansons des rues et des bois, de Victor Hugo. C’est ainsi que nous pourrions trouver chez