Aller au contenu

Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/47

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
39
Joséphin Soulary

Soulary toute une gerbe de sonnets, italiens encore, pastichant à ravir les mièvres quatorzains des deux derniers siècles et, par-dessus tout, les ingéniosités de la Pléiade.

C’est cette virtuosité qui produisait la série des Péchés capitaux en 1846, et qui, après douze ans va se manifester encore par les Figulines, en Train Express et les Métaux. Ce sont comme des suites d’orchestre. La dernière série, les Métaux, la seule vraiment faible, à mon avis, de l’œuvre du poète, dénote chez lui une tendance à l’alexandrinisme. Soulary a établi là certaines concordances des métaux avec nos passions humaines. La préoccupation scientifique est habituelle à son esprit. Vous trouverez chez lui plus de livres de chimie, voire d’alchimie, que de livres de poésie. Malgré l’étrangeté du sujet, l’allure, je dois le reconnaître, se trouve parfois superbe dans ces Métaux et… je n’étonnerai personne en disant que cette partie de son œuvre est précisément une de celles que le poète prise le