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Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/63

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Joséphin Soulary

pour son appropriation prestigieuse des moules anciens, je crains que sa popularité n’aille pas grandissante. On revient peu à cette poésie. À l’opposé de celle de Soulary dont on fait aisément son livre de chevet. Il n’en est ainsi que des plus classiques d’entre nos écrivains, et c’est justice !

Les connaisseurs, les délicats, les poètes, étaient allés à Soulary d’un seul coup. De là certaines imitations qui passèrent inaperçues, la distinction de son talent ayant toujours tenu le grand public à l’écart. Soulary n’avait d’ailleurs rien tenté dans le sens de la réclame. Il occupait les rares loisirs de ses fonctions administratives[1], et bientôt d’un poste élevé de bibliothécaire au Palais des Arts de Lyon, (1864), à concentrer les philosophies qui agitaient en lui leurs systèmes, dans cette forme pythagorique de la poésie, le sonnet. — Ce ne

  1. Il était chef de division de la préfecture du Rhône depuis 1858.