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Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/66

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Joséphin Soulary

Et des chasseresses d’époux
Plus ou moins belles.
 
De petits vestons presque sots,
Des robes rouges presque graves,
Des habits noirs presque dévots,
Des caissiers, peut-être idiots,
Mais presque braves.
 
On y mange à peu près son pain,
On y boit à peu près son verre,
On y vit à peu près son train,
On est même à peu près certain
D’aller en terre.

Que Paris nous fasse la loi
Par un côté brillant qui frappe,
Par un certain je ne sais quoi,
Par une certaine… (aidez-moi,
Le mot m’échappe) ;
 
Je tiens ce point pour éclairci ;
Mais encore vaut-il qu’on en glose ?
C’est bien là mon moindre souci :
Bâiller là-bas, bouder ici,
C’est même chose…