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Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/67

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Joséphin Soulary

Toute cage est cage au pinson ;
La meilleure est la cage ouverte.
Mon choix est fait. — Vite un buisson !
Je vais chercher de Robinson
L’île déserte.


Cette pièce n’est déjà plus dans la manière d’autrefois. La nouvelle époque du maître va se développer dans la seconde partie de ses Poèmes et Poésies, et dans le troisième et dernier volume, que Lemerre vient à peine de publier (février 1883). Ce sont deux recueils de sonnets : la Chasse aux Mouches d’or (1877), et les Jeux divins (1882) ; des poésies diverses, les Rimes ironiques ; enfin, la belle comédie en vers : Un Grand Homme qu’on attend, jouée à Lyon par deux reprises, qui appartient de droit au Théâtre-Français, et dont je ne dirai rien ici.

Les poésies qui ont suivi l’Escarpolette (1862), sont en général des odelettes char-