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Page:Mariéton - Joséphin Soulary et la Pléiade lyonnaise, 1884.djvu/68

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Joséphin Soulary

mantes, toutes plus ou moins philosophiques. Je n’en blâmerai que le précieux de la composition. Distinguons cependant comme franche peinture, Dame la paix, récit de chasse. C’est là un conte de bonne humeur, malgré sa fine mélancolie. On peut y ajouter, et du même genre, le poème d’Aline non moins connu et les Oiseaux bleus.

Mais dans tout ceci je ne vois encore que des sonnets « émancipés en poèmes », suivant l’heureuse expression de M. F. Sarcey. Le Cantique du roi Guillaume, une ode vraiment classique, semble pourtant ouvrir un horizon nouveau… Il faudra encore cinq ans à Soulary pour s’affranchir de sa contrainte volontaire.


Dans la Chasse aux mouches d’or, l’évolution de pensée dont je parlais tout à l’heure, apparaît bien caractérisée. Les traits dominants de cette poésie vont s’accentuant. L’amer-