rapports donne le coefficient r de variation de m0. En multipliant chaque masse par ce coefficient on obtient un nouveau point de la première courbe (correspondant à une masse qui n’est pas entière). Ainsi, on arrive à perfectionner la courbe d’étalonnage par retouches successives.
On peut aussi établir une relation strictement linéaire entre les masses et les distances et dresser une table de correction expérimentale pour tenir compte de l’écart à partir de cette loi.
Signalons, enfin, la possibilité de comparer les masses par la méthode des coïncidences. Soit une raie correspondant à la masse m et à la distance D dans une certaine expérience. Modifions l’intensité du champ électrique h et celle du champ magnétique H jusqu’à ce qu’une autre raie vienne occuper la même place. Les trajectoires des deux rayons étant identiques, on devra avoir la relation
Cette méthode ne suppose aucune loi relative à la relation entre les masses et les distances et peut servir à contrôler les résultats obtenus par les méthodes précédemment décrites. Ainsi, à champ magnétique constant, la raie C+ et la raie O+ apparaissent à une même distance sur la plaque pour des valeurs du potentiel V égales respectivement à 320 volts et 240 volts.
La méthode des coïncidences est indiquée tout particulièrement pour la mesure des masses pour lesquelles on manque de lignes de comparaison voisines. Il serait préférable de l’appliquer à champ électrique constant ; l’intensité des lignes serait alors maximum, puisqu’on pourrait utiliser les rayons d’énergie maximum dans les deux cas. Toutefois, les mesures des champs magnétiques présentent, d’après Aston, des difficultés qui s’opposent à l’emploi de cette méthode.
Un procédé particulièrement intéressant consiste à établir une coïncidence imparfaite ; par exemple, en supposant que la coïncidence des lignes m’ et m doive être obtenue pour des potentiels V’ et V, on emploie les potentiels et peu différents de V. On obtient ainsi sur la plaque, une ligne encadrée par deux lignes voisines formant parenthèse (d’où l’expression « bracketing ») et permettant la comparaison.
26. Précision des mesures. Nomenclature. — La mesure des raies est faite avec le maximum de précision compatible avec leur forme. Leurs bords de gauche qui correspondent à la déviation magnétique maximum sont bien déterminés, les bords de droite sont plus confus. On a reconnu