composant important du silicium. Cette conclusion est confirmée par la présence de fortes lignes 66 et 85 qui correspondent au bifluorure et au trifluorure de silicium. On trouve de plus un deuxième silicium Si29.
Voici l’ensemble des valeurs observées
47 | 29 | |||
66 | 14,5 | |||
85 | 48 | |||
67 | ||||
86 |
Un dernier groupe de lignes 30, 49, 68, 87, suggère l’existence d’un troisième isotope Si30 rendu probable aussi par les intensités relatives des lignes de Si28 et Si29. Toutefois, le degré de certitude n’est pas le mêmeque pour Si28 et Si29.
Le fluor jouit de la propriété exceptionnelle de former des composés moléculaires à charge double avec le bore ou le silicium. Ainsi s’expliquent les lignes 23,50, 24,50 et 33,50, lignes de second ordre correspondant respectivement aux lignes de premier ordre 47, 49 et 67.
Néon P = 20,20. Une des premières recherches effectuées à l’aide du spectrographe de masses a été l’analyse du néon, en vue de la confirmation de l’hypothèse de J. J. Thomson déduite d’expériences faites par la méthode des paraboles (voir p. 89). Les meilleurs résultats ont été obtenus avec un mélange d’oxyde de carbone et de néon, à 20 % environ de néon.
Le néon apparut sur les spectres avec ses deux lignes du premier ordre et deux lignes du second ordre, appartenant à deux composants de masse 20,00 et 22,00, à la précision de 0,1 %. Voici la série de mesures qui ont conduit à ce résultat [65] :
Moy. | Premier ordre | Second ordre | |||
20,00 | 22,00 | 9,98 | 11,00 | ||
19.95 | 22,01 | 10,02 | 10,99 | ||
20,00 | 21,90 | 10,01 | 11,06 | ||
19,98 | 22,10 | 9,98 | 10,98 | ||
20,00 | 22,03 | 9,98 | 11,01 | ||
19,90 | 21,98 | ||||
19,97 | 22,00 | 10,00 | 11,00 |
Les intensités de ces lignes sont en accord avec la proportion 9 à 1 qui