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Soient M et M₀ les poids moléculaires moyens des deux mélanges

$\mathrm {M} \;=\;mx+m^{\prime }y\;=\;m+(m^{\prime }-m)\,y\qquad \mathrm {M_{0}} \;=\;m+(m^{\prime }-m)\,y_{0}$

$\;\,\mathrm {M-M_{0}} \;=\;(m^{\prime }-m)\,\left[{\frac {n^{\prime }}{n+n^{\prime }}}-{\frac {n_{0}^{\prime }}{n_{0}+n_{0}^{\prime }}}\right]$

où, en transformant,

$\;\mathrm {M-M_{0}} \;=\;(m^{\prime }-m)\,(r-1)\,{\frac {x_{0}y_{0}}{x_{0}+y_{0}}}$

Ainsi M — M₀ ne dépend pas des valeurs $m$ et $m^{\prime }$, mais seulement de leur différence. La densité d’un gaz rapportée à la pression et à la température normale est proportionnelle au poids moléculaire. La densité d’un mélange solide ou liquide de molécules ou atomes isotopiques est aussi proportion­nelle au poids moléculaire ou au poids atomique, car les volumes molé­culaires ou atomiques sont, en ce cas, égaux. Si donc on désigne par $\delta$ la densité du mélange (pour les gaz, à pression et température normales), la variation relative de $\delta$ est la même que celle de M

${\frac {\delta -\delta _{0}}{\delta _{0}}}\;=\;\mathrm {\frac {M-M_{0}}{M_{0}}}$

Pour une même valeur de $m,\;m^{\prime }$ et $r$ cette variation relative dépend des concentrations initiales, et il est facile de voir qu’elle est maximum pour ${\frac {y_{0}^{2}}{x_{0}^{2}}}\;=\;{\frac {m}{m^{\prime }r}}$. Quand $r$ est peu différent de 1 et $m^{\prime }$ de $m$, le maximum a lieu pour des valeurs de $x_{0}$ et de $y_{0}$ voisines de 0,5, c’est-à-dire pour des concentrations moléculaires approximativement égales.

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