est représentée par une droite. L’écart maximum sur la densité est 0,5 pour mille (500 10-6), alors que la précision réalisée sur la mesure est environ 2 × 10-6. Le mercure était pesé dans un pyknomètre de 5 cm3 terminé par un tube étroit (0,2 mm. de diamètre), rempli dans le vide et équilibré dans un thermostat. Les densités obtenues sont : 0,99974 et 1,00023, prenant comme unité la valeur normale, et la variation correspondante de poids atomique est 0,1.
Pour contrôler ces résultats, on peut appliquer la théorie établie par
Fig. 35.
Rayleigh pour la diffusion ou l’effusion d’un mélange gazeux.
Toutefois, on doit faire des hypothèses sur les proportions encore imparfaitement connues, des isotopes du mercure.
Si l’on se borne à deux isotopes en proportions initiales égales et que l’on désigne par l’écart relatif de leur poids atomique à partir de la valeur moyenne 200,6 admise pour le mercure normal, on trouve, de sorte que les poids atomiques des deux constituants seraient 202,0 et 199,2.
On peut observer qu’Aston signale pour le mercure une forte raie à 202, et une bande dont le centre de gravité se placerait vers 199.
Les mêmes auteurs ont effectué la distillation de HCl en solution concentrée maintenue à dans un vide élevé, jusqu’à réduction du volume de moitié ; le mélange d’eau et de HCl évaporé se solidifiait sur une surface refroidie à la température de l’air liquide. La différence des fractions ainsi