de chlore apparaissent très fréquemment avec charge négative ; on rencontre celle-ci également sur les atomes d’hydrogène et de carbone, tandis que l’hélium, l’azote, le néon, l’argon, le krypton, le xénon et le mercure ne donnent jamais de paraboles négatives. Les molécules à charge négative ne se rencontrent que rarement, et cela seulement pour l’hydrogène, l’oxygène et le carbone. Des radicaux négatifs CH, CH2, CH3 se rencontrent dans certains cas.
Parmi les particules positives on rencontre des atomes et des molécules, à charge simple ou multiple. Une particule positive est à charge double si deux électrons ont été séparés lors de l’ionisation de l’atome ou molécule neutre dont elle a été libérée. Parfois on observe, à partir des paraboles primaires normales, des prolongements plus faibles s’arrêtant exactement à la moitié de la valeur limite de y, sans aucune altération de la forme parabolique. Ces prolongements sont dus à des particules de même nature que celles qui ont donné lieu à la parabole principale mais qui, ayant franchi la chute de potentiel devant la cathode avec charge double ont acquis une énergie cinétique double et ont ensuite perdu la moitié de leur charge en traversant le tube étroit. Ces particules ont donc le même rapport avec énergie maximum double. Les arcs de paraboles relatifs à des particules de même espèce ayant conservé leur charge double correspondent à une valeur double de avec énergie maximum double, leurs têtes s’arrêtent à la distance normale. Pour le mercure, on obtient des paraboles qui se prolongeant vers l’axe Pz au delà de la distance normale, semblent toucher l’origine ; elles s’en détachent, cependant, par l’emploi de champs intenses et l’on peut montrer qu’elles correspondent à un atome produit et accéléré avec une charge 8 fois plus grande que la charge normale, mais ayant perdu 7 unités de charge, c’est-à-dire regagné 7 électrons lors du passage dans le tube étroit. J. J. Thomson a obtenu aussi les paraboles correspondant à des charges de e à 7 e (si e est la charge simple) avant la cathode et à des charges plus ou moins réduites au delà de la cathode.
L’apparition de charges positives multiples semble dépendre surtout du poids atomique et augmente avec celui-ci, mais donne aussi quelques renseignements sur la valence. Pour l’hydrogène on n’observe jamais de charge multiple, malgré le grand nombre d’observations dues à cette circonstance que les lignes de l’hydrogène apparaissent toujours sur les plaques. L’hélium apparaît à l’état monovalent ou bivalent, ainsi que le néon, l’azote, l’oxygène et le carbone ; ces trois derniers ont aussi été