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Scène 2

LES MÊMES, MARGUERITE, PAUL DELISLE, puis JEAN.

(Ils débarquent d’une auto, dont on a entendu l’approche mais qui est invisible de la scène. Marguerite a son grand voile de crêpe qui lui moule le crâne. Sa nièce porte un deuil moins sévère.)

Marguerite, entrant, à son frère et à sa nièce.

Venez un peu au salon. Ils sont là. Je vais vous présenter tout de suite. (À Mabel et au général.) Mon frère Paul Delisle, ma nièce Simone.

(Delisle s’incline devant Mabel et va serrer chaleureusement la main du général, pendant que les femmes se rapprochent.)

Delisle

Je suis si heureux de vous retrouver chez ma sœur… notre dernière rencontre date du Grand Quartier Général… Vous n’aviez pas encore le glorieux commandement…

Peltier, souriant.

Vous, en revanche vous étiez déjà le grand entraîneur, la plus forte voix de la France…

Delisle

Je n’écrivais pas pour vous. Qu’est-ce