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POÉSIES

FABLE IX.

De deus Suris, l’une borgoise et l’altre vileine[1].

Ci dist d’une Suriz vileine
Ki a une vile prucheine,
Voleit aler pur deporter[2] ;
[a]Parmi un bos l’estuet aler.
Dedenz le bois li anuita[3]
Une logete[4] illuec truva

  1. Je ne sais pourquoi, dans quelques manuscrits, cette fable est intitulée : D’une Soris et d’une Choete.

    La Fontaine, Le Rat de ville et le Rat des champs, liv. I, fab. IX.

    Horat., lib. II, sat. 6.

    Phædr. append. Burm., fab. 9, Mures.

    Rom. Nil., lib. I, f. 10. Mus urbanus et rusticus.

    Anon. Nil., fab. 13.

  2. S’amuser, se réjouir.
  3. La nuit la surprit.
  4. C’est la leçon des num. 1830 et E. 6. Les autres manuscrits que j’ai consultés portent coete, holete, hulette, olette, etc.
Variantes.
  1. Parmi un bois covint passer.