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DE MARIE DE FRANCE.

FABLE XXXIII.

De la Fame qui feseit duel de sun Mari,
alias
De l’Oume mort è de sa moilier[1].

Dun Hume cunte li Escriz[2]

  1. La Fontaine, conte de La Matrone d’Éphèse.

    Rom. Nil., lib. III, fab. xxx. Fæmina et Miles.

    Le fonds de cette fable est emprunté de Pétrone.

    Il se trouve en prose dans le roman des Sept Sages de Rome, ou de Dolopatos en prose, manuscrit du XIIIe siècle (Bibl. roy., n° 7974, in-4o, 7534, et N n° 2, fonds de l’église de Paris, fo 62, vo col. 2), et en vers dans les man. n° 7218 et 7615 (voy. la nouvelle édition des Fabliaux, par Barbazan, tom. III, pag. 462 ; Glossaire de la langue romane, tom. II, p. 153 ; Acad. des Inscrip., t. XX, p. 352, Mém. du comte de Caylus sur les Fabliaux ; tom. XLI, pag. 523, Mém. de M. Dacier sur la Matrone d’Éphèse ; Eustache des Champs, poëte du XIVe siècle, man. n° 7219 in-fo, au chap. intitulé : Exemple contre Ceulx qui se fient en amour de Femmes ; enfin, Recueil de fables d’AEsope, Avienus et aultres, traduictes en françoys, par frère Julien (Macho) des Augustins de Lyon, docteur en théolog. Lyon 1484, in-fo, (cité par Gouget, bibl. franc., tom. VI, p. 248.

  2. Les anciennes histoires rapportent qu’un homme étant passé de vie à trépas, fut mis en terre.