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DE MARIE DE FRANCE.

FABLE LXVI.

Dou Léal Hom et dou Trichières,
alias
La Cort des Singes[1].

Uns Emperères nurri jà
Un Singe que furment ama ;
E li Singes bien entendoit[2]
Quankes as Humes faire voit,
[a]L’Emperéor se fist servir

  1. Nota. Dans plusieurs manuscrits, cette fable est divisée en deux parties ; la première est intitulée : Dou Singe qi vi la Cort de l’Empereor, alias, D’un Emperière qui norri un Singe.

    Phædr. append. Burm., fab. 24.

    Romul. Nil., lib. IV, f. 4. Homines duo, fallax, verax et simiæ.

    Anon. Nil., fab. 51.

  2. Retenoit parfaitement tout ce qu’il voyoit faire aux hommes.
Variantes.
  1. Qant l’Emperéeur vit servir.