beaucoup imité Phèdre ; que ces fables, auxquelles des écrivains inconnus ont ajouté toutes les sottises de leur temps, avoient été traduites en Anglois. C’est sans doute d’après une version pareille que Marie a fait la sienne ; mais quel étoit l’auteur de la traduction Angloise ? Les manuscrits dont je me suis servi pour mon travail, l’attribuent à un roi nommé Amez, Auvert, Auvres et Mires. Il en est de même de deux autres copies citées par Duchesne[1], par Pasquier[2] et par Ménage[3]. Dans les manuscrits du Museum Britannicum[4], l’auteur est appelé Alurez ou Alvrez, Affrus et Henry.
Il est assez difficile de choisir parmi ces diverses dénominations ou dans ces variantes orthographiques, quelle est celle qui doit conduire à la vérité. Aucun historien n’a parlé d’un roi Mires, ou Amez, ou Auvert, ou Auvres ; mais les personnes, versées dans