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Page:Marinetti - La Ville charnelle, 1908.djvu/129

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LA FOLIE DES MAISONNETTES

défonçant et broyant leurs croupes violettes !
Le Couchant écrasa tout le village
sous ses puissants genoux ensanglantés ;
puis redressant sa taille majestueuse,
d’un beau geste insolent,
jeta de l’or sur les cadavres…
et s’en alla vers les montagnes, à grands pas,
pour mordre aux lèvres pures — là-bas, qui tremblent,
des Étoiles !