Taisez-vous, petite fille.
Les petites filles n’obéissent point, mon père ; et puisque j’en suis une, je ferai ma charge, et me gouvernerai, s’il vous plaît, suivant l’épithète que vous me donnez.
La patience m’échappera…
Calmez-vous, je me tais : voilà l’agrément qu’il y a d’avoir affaire à une personne raisonnable !
Je ne sais où j’en suis, ni où elle prend tant d’impertinences : quoi qu’il en soit, finissons ; je n’ai qu’un mot à vous dire : préparez-vous à recevoir celui qui vient ici vous épouser.
Ce discours-là me fait ressouvenir d’une chanson qui dit : préparons-nous, à la fête nouvelle.
, étonné longtemps.
J’attends que vous ayez achevé votre chanson.
Oh ! voilà qui est fait ; ce n’était qu’une citation que je voulais faire.
Vous sortez du respect que vous me devez, ma fille.
Serait-il possible ! moi, sortir du respect ! il me