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FLORIS, prenant le courtisan.
En voilà un que je serais bien aise d’avoir aussi : je crois que c’est un petit mâle.
LE COURTISAN
Madame, n’abusez point de l’état où je suis.
FLORIS
Ah ! mon père, je crois qu’il me répond ; mais il n’a qu’un petit filet de voix.
L’INSULAIRE
Vraiment, ils parlent ; ils ont des pensées, et je leur ai fait apprendre notre langue.
FLORIS
Que cela va me divertir ! Ah ! mon petit mignon, que vous êtes aimable !
PARMENÈS
Et ma petite femelle, me dira-t-elle quelque chose ?
LA COMTESSE
Vous me paraissez généreux, Seigneur ; secourez-moi, indiquez-moi, si vous le pouvez, de quoi reprendre ma figure naturelle.
PARMENÈS
Ma sœur, ma femelle vaut bien votre mâle.
FLORIS
Oh ! j’aime mieux mon mâle que tout le reste ; mais ne mordent-ils pas, au moins ?
BLAISE
, riant.
Ah, ah, ah, ah !…
FLORIS
En voilà un qui rit de ce que je dis.