Page:Marivaux - Œuvres complètes, édition Duviquet, 1825, tome 1.djvu/326

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BLECTRUE

Tant pis, je vous regarde comme retombée.

SPINETTE

Hélas ! Monsieur, actuellement j’en ai peur.

BLAISE

Eh ! morgué, faites donc vite. Venez à repentance ; velà voute taille qui s’en va.

SPINETTE

Oui, je me rends ; je ferai tout ce qu’on voudra ; et pour preuve de mon obéissance, tenez, Fontignac, je vous prie de m’aimer, je vous en prie sérieusement.

FONTIGNAC

Vous êtes bien pressante.

SPINETTE

Je sens que vous avez raison, Monsieur Blectrue ; et je vous promets de me conformer à vos lois. Ce que je viens d’éprouver en ce moment me donne encore plus de respect pour elles. Allons, ma maîtresse gémit ; permettez que je travaille à la tirer d’affaire ; je veux lui parler.

BLAISE

Laissez-moi vous aider itou.

BLECTRUE

Je vais de ce pas dire qu’on vous l’amène.

FONTIGNAC

Et moi, dé mon côté, jé vais combattré les vertigés dé mon maître.