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en grâce de vouloir bien me laisser un moment avec Fontignac.
LA COMTESSE
Oui, mon frère, nous allons vous quitter ; mais, au nom de notre amitié, ne résistez plus.
FONTIGNAC
, à Blaise, à part.
Blaise, né vous éloignez pas, pour mé prêter main-forte si j’en ai bésoin.
BLAISE
Non, je rôderons à l’entour d’ici.
Scène II
LE COURTISAN, FONTIGNAC
LE COURTISAN
Je t’avoue, Fontignac, que je me sens ébranlé.
FONTIGNAC
Jé lé crois : la raison et vous, dans lé fond, vous n’êtes vrouillés qué faute dé vous entendre.
LE COURTISAN
Est-il vrai que ma sœur est convenue de toutes les folies dont elle parle ?
FONTIGNAC
L’histoiré rapporte qu’elle en a fait l’aveu d’une manière exemplaire, en vérité.
LE COURTISAN
Elle qui était si glorieuse, comment a-t-elle souffert cette confusion-là ?
FONTIGNAC
On dit en effet qué son âme d’abord était en travail.