Ce sont vos affaires ; mais je pense que voici Apollon qui vient à nous.
Adieu donc, je m’en vais. Le dieu du bel esprit et moi ne nous amusons pas extrêmement ensemble. Jusqu’au revoir, Cupidon.
Adieu, adieu, je vous rejoindrai.
Scène IV
CUPIDON, MERCURE, APOLLON
Qu’avez-vous, seigneur Apollon ? Vous avez l’air sombre.
Le retour du dieu de la tendresse me fâche. Je n’aime pas les dispositions où je vois que Minerve est pour lui. Je vous apprends qu’elle va bientôt l’amener ici, Cupidon.
Et que veut-elle en faire ?
Vous entendre raisonner tous les deux sur la nature de vos feux, pour juger lequel de vos dons on doit préférer dans cette occasion ici : et c’est de quoi même je suis chargé de vous informer.
Tant mieux, morbleu ! tant mieux ; cela me divertira.