c’est moitié l’un, moitié l’autre ; j’aimerais mieux que ce fût vous toute seule, car je m’empêche de vous voir tout entière.
Ah ! je suis bien aise d’y voir un peu de vous aussi ; vous n’y gâtez rien ; avancez encore, tenez-vous bien.
Nos visages vont se toucher, voilà qu’ils se touchent ; quel bonheur que le mien ! quel ravissement !
Je vous sens bien, et je le trouve bon.
Si nos bouches s’approchaient… (Il lui prend un baiser.)
Oh ! vous nous dérangez ; à présent je ne vois plus que moi ; l’aimable invention qu’un miroir !
Ah ! le portrait aussi est une excellente chose.
Carise et Mesrou sont pourtant de bonnes gens.
Ils ne veulent que notre bien ; j’allais vous parler d’eux et de ce conseil qu’ils nous ont donné.
Sur ces absences, n’est-ce pas ? J’y rêvais aussi.
Oui, mon Églé, leur prédiction me fait quelque peur ; je n’appréhende rien de ma part ; mais n’allez