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confirmer tout ce que mon Azor et le ruisseau assurent ; y a-t-il rien de plus fort ?
ADINE, riant.
Un miroir ! vous avez aussi un miroir ! Eh ! à quoi vous sert-il ? À vous regarder ? ah ! ah ! ah !
ÉGLÉ.
Ah ! ah ! ah !… n’ai-je pas deviné qu’elle me déplairait ?
ADINE, riant.
Tenez, en voilà un meilleur ; venez apprendre à vous connaître et à vous taire.
(Carise paraît dans l’éloignement.)
ÉGLÉ, ironiquement.
Jetez les yeux sur celui-ci pour y savoir votre médiocrité, et la modestie qui vous est convenable avec moi.
ADINE.
Passez votre chemin ; dès que vous refusez de prendre du plaisir à me considérer, vous ne m’êtes plus bonne à rien, je ne vous parle plus.
ÉGLÉ.
Et moi, j’ignore que vous êtes là. (Elles s’écartent.)
ADINE, à part.
Quelle folle !
ÉGLÉ, à part.
Quelle visionnaire ! De quel monde cela sort-il ?