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chérit, Adine par l’aimable Mesrin qu’elle aime ; allons, raccommodez-vous.
ÉGLÉ.
Qu’elle se défasse donc de sa vision de beauté qui m’ennuie.
Adine
Tenez, je sais le moyen de lui faire entendre raison ; je n’ai qu’à lui ôter son Azor dont je ne me soucie pas, mais rien que pour avoir la paix.
ÉGLÉ, fâchée.
Où est son imbécile Mesrin ? Malheur à elle si je le rencontre ! Adieu, je m’écarte ; car je ne saurais la souffrir.
ADINE.
Ah ! ah ! ah !… mon mérite est l’objet de son aversion.
ÉGLÉ, se retournant.
Ah ! ah ! ah !… quelle grimace ! (Elle sort.)
Scène XI.
ADINE, CARISE.
CARISE.
Allons, laissez-la dire.
ADINE.
Vraiment, bien entendu ; elle me fait pitié.
CARISE.
Sortons d’ici ; voilà l’heure de votre leçon de musique ; je ne pourrai pas vous la donner si vous tardez.