yeux sont mouillés de larmes ! Il paraît désolé ! Que lui est-il donc arrivé ?
Rien que de fort heureux, quand il sera raisonnable. Au reste, madame, j’allais vous informer que nous sommes sur notre départ, Araminte, mon neveu et moi. N’auriez-vous rien à mander à Paris ?
À Paris ! Quoi ! est-ce que vous y allez, madame ?
Dans une heure.
Vous plaisantez, madame ; et ce mariage ?…
Je pense que le mieux est de le laisser là. Le dégoût que vous avez marqué pour ce petit divertissement, qui me flattait, m’a fait faire quelques réflexions. Vous êtes trop sérieuse pour moi. J’aime la joie innocente ; elle vous déplaît. Notre projet était de demeurer ensemble ; nous pourrions ne nous pas convenir ; n’allons pas plus loin.
Comment ! une comédie de moins romprait un mariage, madame ? Eh ! qu’on la joue, madame ; qu’à cela ne tienne ; et si ce n’est pas assez, qu’on y joigne l’opéra, la foire, les marionnettes, et tout ce qu’il vous plaira, jusqu’aux parades.
Non ; le parti que je prend vous dispense de cet embarras-là. Nous n’en serons pas moins bonnes