amies, s’il vous plaît ; mais je viens de m’engager avec Araminte, et d’arrêter que mon neveu l’épousera.
Araminte à votre neveu, madame ! Votre neveu épouser Araminte ! Quoi ! ce jeune homme !....
Que voulez-vous ? je suis à marier aussi bien qu’Angélique.
Éraste y consent-il ?
Vous voyez mon trouble ; je ne sais plus où j’en suis.
Est-ce là tout ce que vous répondez ? Emmenez-moi, ma mère, retirons-nous ; tout nous trahit.
Moi, vous trahir, Angélique ! moi, qui ne vis que pour vous !
Y songez-vous, mon neveu, de parler d’amour à une autre, en présence de madame que je vous destine ?
Mais en vérité, tout ceci n’est qu’un rêve.
Nous sommes tous bien éveillés, je pense.
Mais, tant pis, madame, tant pis ! Il n’y a qu’un rêve qui puisse rendre ceci pardonnable, absolument qu’un rêve, que la représentation de votre misérable