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Frédéric. Oui, reçois son argent ; je veux bien que tu lui rapportes ce que je t’ai dit que j’étais, et ce que tu sais.
ARLEQUIN
Votre foi ?
LÉLIO
Fais ; j’y consens.
ARLEQUIN
Ne vous gênez point, parlez-moi sans façon ; je vous laisse la liberté ; rien de force.
LÉLIO
Va ton chemin, et n’oublie pas surtout de lui marquer le souverain mépris que j’ai pour lui.
ARLEQUIN
Je ferai votre commission.
LÉLIO
J’aperçois la Princesse. Adieu, Arlequin, va gagner ton argent.
Scène III
ARLEQUIN, seul.
Quand on a un peu d’esprit, on accommode tout. Un butor aurait été chagriner son maître sans lui en demander honnêtement le privilège. À cette heure, si je lui cause du chagrin, ce sera de bonne amitié, au moins… Mais voilà cette Princesse avec sa camarade.