Je le sais, et je n’ai qu’un mot à vous dire. Je vous apprends que vous allez remplir la place de Lélio.
Je l’ignorais ; mais si la Princesse le veut, il faudra bien obéir.
Vous haïssez Lélio, il ne mérite plus votre haine, il est à plaindre aujourd’hui.
J’en suis fâché, mais son malheur ne me surprend point ; il devait même lui arriver plus tôt : sa conduite était si hardie…
Moins que vous ne croyez, Seigneur ; c’est un homme estimable, plein d’honneur.
À l’égard de l’honneur, je n’y touche pas ; j’attends toujours à la dernière extrémité pour décider contre les gens là-dessus.
Vous ne le connaissez pas, soyez persuadé qu’il n’avait nulle intention de vous nuire.
J’aurais besoin pour cet article-là d’un peu plus de crédulité que je n’en ai, Madame.