Mais, en vérité, c’est une tyrannie que cette alternative-là. Si je vais dire que je l’aime, cela dérangera peut-être Mme la comtesse ; cela la fera partir. Si je dis que je ne l’aime point…
Peut-être aussi partira-t-elle.
Vous voyez donc bien que cela est embarrassant.
Adieu, je vous entends ; je lui rendrai compte de votre indifférence, n’est-ce pas ?
Mon indifférence ! voilà un beau rapport, et cela me ferait un joli cavalier ! Vous décidez bien cela à la légère. En savez-vous plus que moi ?
Déterminez-vous donc.
Vous me mettez dans une désagréable situation. Dites-lui que je suis plein d’estime, de considération et de respect pour elle.
Discours de Normands que tout cela.
Vous me faites pitié.
Qui, moi ?
Oui, et vous êtes un étrange homme de ne m’avoir pas confié que vous l’aimiez.