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Lélio.
Ah ! madame, vous pouvez m’en croire.
Arlequin.
Tenez, monsieur… tâtez, madame ; le voilà.
La Comtesse, touchant à la poche de la veste.
Cela est vrai ; il me paraît que c’est lui.
Lélio.
Voyons donc. Il a raison ! Le voulez-vous, madame ?
La Comtesse.
Il le faut bien, monsieur.
Lélio.
Comment donc cela s’est-il fait ?
Arlequin.
Eh ! c’est que vous vouliez le garder, à cause, disiez-vous, qu’il ressemblait à une cousine qui est morte ; et moi, qui suis fin, je vous disais que c’était à cause qu’il ressemblait à madame, et cela était vrai.
La Comtesse.
Je ne vois point d’apparence à cela.
Lélio.
En vérité, madame, je ne comprends pas ce coquin-là. (À part, à Arlequin.) Tu me le payeras.
Arlequin.
Madame la comtesse, voilà monsieur qui me menace derrière vous.
Lélio.
Moi ?
Arlequin.
Oui, parce que je dis la vérité. Madame, vous me