Je ne manque pas de bonne volonté ; mais c’est Arlequin qui m’embarrasse.
Eh ! je vous entends ; voilà un amour bien mal placé, qui se rencontre là aussi mal à propos qu’il se puisse.
Oh ! j’ai toujours eu du guignon dans les rencontres.
Mais si Arlequin vous voit sortir de la cour et méprisée, pensez-vous que cela le réjouisse ?
Il ne m’aimera pas tant, voulez-vous dire ?
Il y a tout à craindre.
Vous me faites rêver à une chose. Ne trouvez-vous pas qu’il est un peu négligent depuis que nous sommes ici ? il m’a quittée tantôt pour aller goûter ; voilà une belle excuse !
Je l’ai remarqué comme vous ; mais ne me trahissez pas au moins ; nous nous parlons de fille à fille. Dites-moi, après tout, l’aimez-vous tant, ce garçon ?
Mais, vraiment oui, je l’aime ; il le faut bien.
Voulez-vous que je vous dise ? Vous me paraissez mal assortis ensemble. Vous avez du goût, de l’esprit,