On vous avertira, s’il vous en vient. Souffrez que je vous parle de mon amour.
N’est-ce que cela ? Je sais votre amour par cœur. Que me veut-il donc, cet amour ?
Hélas ! madame, de l’air dont vous m’écoutez, je vois bien que je vous ennuie.
À vous dire vrai, votre prélude n’est pas amusant.
Que je suis malheureux ! Qu’êtes-vous devenue pour moi ? Vous me désespérez.
Dorante, quand quitterez-vous ce ton lugubre et cet air noir ?
Faut-il que je vous aime encore, après d’aussi cruelles réponses que celles que vous me faites !
Cruelles réponses ! Avec quel goût vous prononcez cela ! Que vous auriez été un excellent héros de roman ! Votre cœur a manqué sa vocation, Dorante.
Ingrate que vous êtes !
Ce style-là ne me corrigera guère.
Hi ! hi ! hi !
Tenez, monsieur, vos tristesses sont si contagieu-