Quoi ! monsieur, vous hésitez entre elle et moi ! Songez-vous à ce que vous faites ?
C’est en y songeant que je m’arrête.
Eh ! cadédis, laissons cé trio dé valets et dé soubrettes.
C’est à moi, sur ce pied-là, à vous prier d’excuser le ton dont je l’ai pris ; il ne me convenait point.
Il m’honorera toujours ; et j’y obéirais avec plaisir, si je pouvais.
Nous n’avons plus rien à nous dire, je pense. Donnez-moi la main, chevalier.
Prénez et né rendez pas, comtesse.
J’étais pourtant venu pour savoir une chose ; voudriez-vous bien m’en instruire, madame ?
Ah ! monsieur, je ne sais rien.
Vous savez ce que j’ai à vous demander, madame. Vous destinez-vous bientôt au chevalier ? Quand aurons-nous la joie de vous voir unis ensemble ?
Cette joie-là, vous l’aurez peut-être ce soir, monsieur.
Doucément ! diviné Comtesse, jé tombe en délire ! jé perds haleine dé ravissement !