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Scène II
LUBIN, ERGASTE
Lubin.
Morgué ! je gaigne bien ma vie avec l’amour de c’te jeunesse. Bon ! à l’autre. Qu’est-ce qu’il viant rôder ici, cti-là ?
Ergaste, rêveur.
Interrogeons ce paysan ; il est de la maison.
Lubin, chantant en se promenant.
La, la, la.
Ergaste.
Bonjour, l’ami.
Lubin.
Serviteur. La, la.
Ergaste.
Y a-t-il longtemps que vous êtes ici ?
Lubin.
Il n’y a que l’horloge qui en sait le compte ; moi, je n’y regarde pas.
Ergaste.
Il est brusque.
Lubin.
Les gens de Paris passont-ils leur chemin queuquefois ? Restez-vous là, monsieur ?
Ergaste.
Peut-être.
Lubin.
Oh ! que nanni ! la civilité ne vous le parmet pas.