Page:Marlès - Histoire de l’Inde ancienne et moderne, 1828, tome 6.djvu/183

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s’occupent sans cesse de recherches savantes. D’autre part l’étude des lois et de la jurisprudence est fortement recommandée et encouragée ; il en est de même de la médecine, et les découvertes faites en Europe ne tardent pas à se voir transplantées sur le sol hindou ; c’est ainsi par exemple que la vaccine a été successivement introduite dans le Bengale, de là chez les Sikhs, chez les Mahrattes, dans le cœur de la Péninsule et en dernier lieu dans l’île de Ceylan. La santé même des animaux excite la sollicitude ; une école vétérinaire a été fondée à Madras en 1810.

Je ne parle pas ici de ce qui concerne le commerce et l’agriculture, l’implantation des produits exotiques, l’amélioration des plantes indigènes, l’établissement de manufactures nouvelles et d’autres objets de ce genre ; j’en ai déjà fait mention en d’autres parties de cet ouvrage, et pour donner des détails sur ces matières il faudrait plusieurs volumes ; je dois nécessairement renvoyer le lecteur aux ouvrages statistiques des Anglais ; ils contiennent une source abondante de renseignemens. Mais je ne finirai pas sans citer, comme preuve de cet esprit de prévoyance et de sollicitude qui caractérise dans l’Inde le gouvernement de la compagnie, les travaux du port de Bombay et ceux du canal de Délhy.