Page:Marmette - Heroisme et Trahison - 1880.djvu/64

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paraissent presqu’entièrement, s’agitent et se croisent de nombreux invités dont les brillants costumes sont en harmonie avec les somptuosités qui les entourent.

Entre tous, M. l’intendant se faisait remarquer autant par la coupe gracieuse et la richesse de ses habits, que par l’urbanité de ses manières.

Il portait un habit de satin aurore, à très-larges basques et â revers étroits lisérés d’or. Ce brillant justaucorps laissait voir une veste de satin blanc, par l’échancrure de laquelle s’échappait une cravate de mousseline dont les bouts très-longs pendaient par devant, sur des cascades de dentelle qui tombaient de la chemise.

La culotte, de même étoffe que l’habit, descendait en serrant la jambe jusqu’au dessous du genoux ; là, elle s’arrêtait retenue par de petites boucles en or, et recouvrait le bas bien étiré.

Des souliers à talon, attachés par des boucles d’or, emprisonnaient ses pieds.