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durant ce siége lui devait mériter des lettres d’anoblissements, M. LeMoyne de Sainte-Hélène que la mort allait bientôt frapper au champ des braves, ses dignes frères MM. de Bienville et de Maricourt, et le major Provost que le lecteur connaît déjà.

Vous auriez pu voir encore M. de la Touche, fils du seigneur de Champlain et le chevalier de Clermont, qui tombèrent glorieusement tous deux sur le champ de bataille trois jours plus tard.

Il y avait enfin les de St. Ours, les Linctôt, les Couillard, les Boucher, les d’Ailleboust, les Chambly, les Dugué, les d’Arpentigny, les Tilly, les Baby, les de Lotbinière, et maints autres nobles gens d’épée qui moururent presque tous dans les fréquents combats de ces temps chevaleresques dont les annales font aujourd’hui notre orgueil et notre gloire.

Harthing qui s’était cependant remis de sa première surprise, s’avança le front haut vers le gouverneur qu’il n’avait pas eu de peine à reconnaître au milieu de son état-major, tant l’habitude du commandement