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LaBrosse, LeBert du Chesne et Lamarque de Montigny, servaient en qualité de volontaires.

« Ces braves, » dit M. Ferland, « se mirent en marche dans les premiers jours du mois de février, saison la plus froide de l’année. Le fusil en bandoulière, le paquet de provisions sur les épaules, les raquettes aux pieds, la gaieté et l’espérance au cœur, les compagnons de Sainte-Hélène et d’Iberville poursuivaient leur pénible voyage. Ils couchaient sur la neige, sans abri, sous un ciel pur et brillant comme le ciel de Naples, mais glacé comme celui de la Sibérie ; ils brisaient leur pain avec la hache et l’arrosaient d’une eau qu’ils obtenaient sous une couche de glace, épaisse de plus d’un pied. »

Après avoir balancé entre Albany